Le vérificateur général évalue dans quelle mesure le gouvernement rend compte des ressources qui lui sont confiées et gère ses activités de façon satisfaisante. Pour ce faire, il effectue des audits objectifs, fondés sur des données factuelles, qui sont présentés à l’Assemblée.
Appuyé par un personnel de plus de 55 personnes, le vérificateur général sert l’Assemblée législative du Manitoba et, ainsi, toute la population manitobaine.
Loi sur le vérificateur général
La Loi sur le vérificateur général désigne le vérificateur général comme un haut fonctionnaire de l’Assemblée législative du Manitoba ayant pour mission de fournir à l’Assemblée, de manière indépendante, des garanties, des conseils et des renseignements. Nommé pour un mandat de dix ans, le vérificateur général peut seulement être destitué par un vote de l’Assemblée législative à la majorité des deux tiers de ses membres.
La Loi sur le vérificateur général expose les responsabilités et les pouvoirs accordés au vérificateur général pour qu’il réalise et rende compte :
Le paragraphe 2(2) de la Loi sur le vérificateur général stipule que : La présente loi n’a pas pour effet de permettre au vérificateur général de mettre en doute le bien-fondé des objectifs des lignes directrices du gouvernement.
Indépendance par rapport au gouvernement
Avant toute chose, le vérificateur général et tous les membres du personnel doivent être indépendants du gouvernement et des organismes gouvernementaux dont ils réalisent les audits, et être perçus comme tels.
L’indépendance du Bureau par rapport au gouvernement nous aide à nous acquitter de notre mandat efficacement. Elle nous permet d’examiner, sans interférence ou conflit, toute question cruciale et tout sujet de préoccupation. Elle empêche que le Bureau soit influencé par des pressions d’ordre politique ou autre venant de l’extérieur susceptibles de nous dissuader d’effectuer certains audits. Elle nous permet également de rapporter ce que nous avons constaté et ce que nous estimons être des conclusions justes, même si le gouvernement ou l’organisme gouvernemental en question est en désaccord avec nos conclusions ou nos recommandations. Il s’agit là d’une responsabilité fondamentale dans notre rôle consistant à aider l’Assemblée législative à demander des comptes au gouvernement.